sexta-feira, 27 de fevereiro de 2009

Elogio da preguiça


A nossa sugestão de hoje destina-se, exclusivamente, a alunos. Os professores dificilmente a poderiam levar a cabo. Eu, por exemplo, vou passar o fim-de-semana a corrigir testes e a preparar aulas... o que não me impede de ouvir estas duas músicas e de sonhar.



Je reste au lit (Pascal Parisot)


A quoi ça sert que je me réveille

aujourd'hui ce sera comme hier

à part rien faire et brasser de l'air

quitte à me sentir inutile


Je reste au lit

à partir d'aujourd'hui

Je reste au lit

ça sert à rien de toute manière

j'ai rien à faire sur cette terre

Je reste au lit.


Je préfère compter les araignées

qui squattent dans un coin du plafond

et observer à l'horizon d'la couette

le coucher de mes doigts d'pieds


Je reste au lit

puisque c'est ainsi

Je reste au lit

le téléphone peut bien sonner

c'est pas moi qui vais m'déplacer

Je reste au lit.


Au lieu d'ouvrir ma boite aux lettres

pour voir que j'ai jamais d'courrier

trouver du boulot

pour gagner dix francs d'heure et des clopinettes


Je reste au lit

puisque c'est ainsi

Je reste au lit

Je gaspillerai un peu moins d'air

j's'rai écolo à ma manière

Je reste au lit.


Les gens qui sont dans ma radio

et ceux dans ma télévision

m'ennuient, ils me donnent le bourdon

qu'ils fassent sans moi leur numéro

Je reste au lit, j'préfère ma tapisserie,

Zou Za Zou Zi


A quoi ça sert de boire des verres

avec trois piliers au comptoir

philosopher à moitié noir

sur le monde qui est à refaire

Je reste au lit parce qu'elle s'en fout

la misère c'est pas nous

qui apporterons l'eau dans les déserts

c'est pas nous qui stopperons les guerres

alors tant pis on peut bien crever sur la terre

à présent c'est plus mon affaire

Je reste au lit.




A outra música ("Sympathique", dos Pink Martini) é bem conhecida de muitos alunos do 9º ano. O refrão é "Je ne veux pas travailler." O Luís do 9º B adora-a. Vá-se lá saber porquê...

São, talvez, as letras de música mais politicamente incorrectas que um "blog" escolar jamais publicou. Um devaneio de quem precisa de descanso. Por princípio, discordamos em absoluto da desistência do Pascal Parisot - embora achemos graça à perspectiva "ecológica" (a negrito e em itálico). Não transcrevemos a letra de "Sympathique" porque, apesar da sua aparente leveza, ela aborda o problema da violência doméstica (além de que o professor Mangas podia ler nela um incentivo ao consumo do tabaco). Enfim, devaneios...

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